Dans moins de 18 mois, la réforme de la facture électronique entre en vigueur, dans un premier temps pour les grandes entreprises; elle s’appliquera en 2026 à toutes les structures quelle que soit leur taille.
Cette réforme, dont le dispositif retenu est un schéma dit en Y, imposera donc à toutes les entreprises d’utiliser soit le portail public de facturation (PPF) en cours de développement, soit l’une des multiples plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) dont les premières seront certifiées par l’administration fiscale au mois de septembre prochain ; des solutions commerciales payantes avec des services à valeur ajoutée contrairement au PPF qui devrait assurer un service minimum.
En attendant que toutes ces plateformes soient opérationnelles, les entreprises doivent se préparer à la facture électronique dès maintenant, notamment les grands comptes, les premiers concernés. Si ces derniers, de par leurs moyens et ressources déjà en place, seront sûrement prêts dans les temps, pour les PME et surtout les TPE, c’est plus compliqué d’autant que la facture papier domine encore largement dans ces petites structures. Dans ce contexte, le rôle des experts-comptables est essentiel.
Pour l’Etat, la facture électronique va non seulement apporter de la simplification et une diminution des coûts, mais c’est aussi un bon moyen de lutter contre la fraude à la TVA.